La suite de notre séjour à Moorea se passe à merveille. Nous avons réussi à dormir sans (trop) de piqûres grâce à la combinaison d’anti-moustique, de ventilateurs, de serpentins à brûler, et d’une moustiquaire…ça fait beaucoup mais au moins on est à l’abri. On s’habitue à vivre dans le noir le soir aussi et on s’habitue gentiment au rythme polynésien (se lever et se coucher avec le soleil). 


Nous avons continué nos cours de plongée avec un deuxième cours dans le lagon, plus technique cette fois-ci et finalement hier, nous avons fait notre première plongée en océan. C’est impressionnant la taille des vagues à la surface et comme tout est calme une fois sous l’eau. A un mètre sous l’eau déjà, tout est tranquille. Nous avons pu voir pleins de poissons multicolores, des tortues et même des requins à pointe noire. Heureusement ils sont inoffensifs et celui que j’ai vu mesurait 1.5m seulement. En océan nous avons plongé jusqu’à 12m, sans aucun problème pour les oreilles (yes !). Les polynésiens sont vraiment « relax » même lorsqu’il y a des poissons venimeux sous l’eau. Notre moniteur, Henri, nous a donc montré le fameux poisson pierre, connu pour avoir un poison très puissant. Il a commencé à toucher le poisson sur la tête et nous a expliqué par la suite que c’est en effet un poisson très dangereux mais vu qu’il lui ai touché la tête et qu’il a des épines que sur le dos…y a pas de problème… effectivement, mais on s’y aventurerais quand même pas !

La suite des cours de plongée pour terminer le brevet se fera sur d’autres îles.


Nous avons également visité l’île grâce à notre petit scooter. Ce n’est pas une très grande île (60km pour en faire le tour), mais il y a tout de même un point de vue sur les montagnes au centre, une usine de jus de fruits à visiter ainsi que divers petits stands/boutiques artisanales avec des perles ou autres trésors polynésiens. Nicolas s’est même amusé à faire le tour de l’île complète pour chercher un accessoire pour sa gopro. Après avoir visité l’ensemble des boutiques de l’île, il peut confirmer que ça n’existe pas ici. 


Nous avons appris quelques mots de polynésien également et avons découvert qu’ici il existe l’équivalent du mot suisse « Natel » pour désigner le téléphone portable. Notre moniteur de plongée nous a en effet indiqué qu’on pouvait sans problème le joindre sur son « Vini » si nécessaire. 


Au niveau de la nourriture, on trouve pratiquement de tout, mais les produits importés sont très chers et notamment les légumes. Nous avons expérimenté le melon à 16chf pièce, les salades à 8chf ou le kilo de tomate à 8.50 chf. Les produits sont classés selon leur provenance et on peut donc trouver le rayon « par avion ». 


Aujourd’hui nous avons également appris que les pompiers polynésiens sont en grève. il faut croire que la culture française est quand même bien implantée ici. Cette grève implique que les avions ne volent plus ! Heureusement notre prochain vol est maintenu même s’il a été avancé de 4h.