Le 25 avril au matin, départ à 8h30 pour le glacier Franz Joseph. L’arrivée au glacier est très similaire à celle du Fox Glacier (forêt dense et arrivée sur un parking relativement bas). 

Nous décidons de ne pas faire uniquement la petite marche en bas du glacier, mais d’aller jusqu’au Robert’s point, 5h30 aller-retour. Nous partons sous le soleil et à travers la forêt dans des petits sentiers qui font penser à une forêt elfique, c’est super ! On grimpe gentiment mais ça reste très agréable à l’ombre des arbres. 


Très vite par contre je rencontre un premier « obstacle » qui consiste en un pont suspendu (c’est fou comme ça donne le vertige quand ils se mettent à bouger ces ponts, une horreur pour moi !). Heureusement j’arrive à surmonter mon vertige en me tenant d’une main à Nicolas (qui n’a évidemment aucun problème) et nous pouvons continuer. Le deuxième pont suspendu est un peu plus compliqué car il est limité à une personne à la fois (ça ne donne pas super confiance de voir ça… est-ce qu’il est vraiment solide ?), mais j’y arrive en retenant ma respiration sur les 30 mètres du pont. Ouf ! Jusque-là tout va bien et la marche nous plaît énormément ! 


ça fait déjà 1h30 qu’on marche lorsqu’on arrive devant un pont suspendu de 111 mètres (il n’a aucun pilier au milieu et se balance de droite à gauche lorsque quelqu’un marche dessus). Je suis quand même confiante au moment du départ, mais je déchante très vite. Le pont est large d’environ 30cm (une planche de bois) et il n’a pas de filets de côtés, simplement deux barrières à hauteur de coude. Le vertige est impossible à combattre sur celui-ci et je suis en état de quasi-panique tout au long. Etant donné qu’il est plus difficile de faire demi-tour (impossible de lâcher la barrière) plutôt que d’avancer, je finis par arriver à l’autre bout… après quand même quasi 7 minutes de traversée…et je tremble comme une feuille. Nicolas (qui a gambadé sur ce pont comme de rien) a filmé la traversée et c’est vrai que de l’extérieur c’est parfaitement ridicule de voir à quel point je vais lentement…dur de transmettre l’émotion du vertige en vidéo ! On se repose quelques minutes et on continue notre marche. 


Je suis un peu moins confiante car je pense déjà à la traversée retour… après encore 40 minutes de marche, on arrive à l’obstacle n°4… des escaliers accrochés à une falaise et qui donnent sur le vide d’un côté… au secours !! J’essaie tant bien que mal à faire quelques marches mais je reste bloquée systématiquement… le vertige me paralyse complètement et malgré plusieurs essais, Nicolas doit admettre que c’est quand même un peu vertigineux pour moi… dure déception que de devoir faire demi-tour à 1h00 de l’arrivée au sommet. 


Le retour se fait sans problème (enfin, malgré la traversée à nouveau du pont suspendu) et nous arrivons à la voiture après avoir marché 4h tout de même… il reste un petit goût d’inachevé tout de même. On décide de continuer notre route pour oublier cette marche et roulons durant 3h00 en direction du nord. 

Nous nous arrêtons pour la nuit à Greymouth (une ville avec pas grand-chose), en bordure de la mer de Tasman. On s’endort au bruit des vagues, c’est très agréable. 


Le mercredi 26 avril on se réveille tôt et on repart en direction du nord et de Punakaiki, ville rendue célèbre par ses « Pancake rocks », des rochers qui ont la forme de piles de crêpes. Cet endroit nous plaît énormément et est très impressionnant, d’autant plus que la mer est agitée et les vagues s’écrasent avec force contre les rochers, ressortant parfois dans des « blowing holes » (trous qui ont été creusés par les vagues). On ne se lasse pas de voir ces paysages grandioses !  


Après cette visite, nous repartons cette fois-ci en direction du nord-est vers la ville de Nelson et le parc national Abel Tasman. On se réjouit d’être au nord car cette partie de l’île est réputée pour son climat agréable et tempéré. La route est longue et je conduis également durant une bonne heure. C’est la 3ème fois que je me mets au volant et je dois dire que je commence à me sentir à l’aise. Pas si difficile de conduire à gauche au final tant qu’on reste concentré (et qu’il n’y a pas de carrefour ou de rond-point). 

On arrive à Motueka (une ville qui se situe juste avant le parc national Abel Tasman) et on s’installe dans un camping où on profite de faire la lessive (un bonheur) et de se reconnecter au monde avec du wifi. 


Jeudi 27 avril 2017. On avait prévu de faire une journée relax, avec de la lecture et une partie de golf, mais les prévisions météo nous poussent à aller au parc Abel Tasman aujourd’hui. Ma foi, le repos attendra ! 


On commence par Kaiteriteri et sa plage qui est soi-disant la plus belle de Nouvelle Zélande. C’est très joli comme petit village et ça nous plaît. On continue en allant voir le fameux Apple Split Rock, rocher qui a la forme d’une pomme coupée en deux. Je l’ai vu sur Internet avant de partir et les photos étaient vraiment super, mais c’est vrai que sur place il est un peu moins impressionnant. Nicolas le trouve ridicule et se moque de moi car je lui présentait le rocher comme un « must see » de la région (c’était peut-être un peu surfait j’avoue). 


Etant donné que nous sommes déjà relativement tard, on abandonne l’idée de faire une croisière et on part à pied dans le parc Abel Tasman sur le « Coastal walk », petit chemin qui longe le bord de mer, très bien aménagé et très agréable à l’ombre des arbres. C’est vraiment superbe avec des plages où nous sommes seuls au monde, des criques sauvages et des points de vue sur des eaux turquoises. On profite de s’arrêter sur la plage de Apple Tree Bay pour une pause Kindle bien méritée avant de revenir en arrière. Après 4h00 de marche, on se sent fatigué mais content d’avoir profité du soleil. On passe la nuit à Motueka à nouveau, mais en bord de mer cette fois-ci.