Nous commençons la visite de la péninsule de Coromandel par Cathedral Cove. C’est une magnifique plage avec une arche au milieu, qui est connue pour apparaître dans le film « le monde de Narnia » mais qui est également en photo sur les écrans de veille de Microsoft 10 (et que j’avais admirée plusieurs fois au travail en me demandant où c’était). On profite enfin d’une journée presque estivale et on en décide d’aller « bronzer » un peu sur la plage. 


Au moment de repartir, notre camping-car fait des caprices et décide de ne pas démarrer… la batterie est à plat ! Nous essayons de faire un pontage mais visiblement les moteurs néozélandais ne sont pas les mêmes que chez nous et même avec l’aide d’australiens et d’anglais nous n’y arrivons pas… Tout est recouvert de plastique sous le capot ? On est donc obligé d’appeler le service de dépannage. Le dépanneur, qui s’appelle Grant, arrive rapidement. D’emblée il nous prévient qu’aujourd’hui il est en « relax mode » car on est samedi. Il prend son temps, nous raconte sa vie, prend même quelques photos de la mer et finalement répare notre voiture. Il y avait des capuchons de plastique qui donnaient accès au métal pour le pontage. On saura pour la prochaine fois. 


Dans la même région, nous découvrons également Hot Water Beach, qui est une plage sous laquelle il y a des sources d’eau chaude. A marée basse, il est possible de creuser juste au-dessus des sources et d’avoir des « jacuzzis » naturels. Armé d’une pelle, on se rend rapidement compte que la tâche est plus compliquée que prévue. A certains endroits l’eau qui sort du sable est tellement chaude qu’elle est carrément en ébullition (il y a vraiment des bulles c’est impressionnant). Impossible de tremper le moindre orteil là-dedans. Finalement on se trouve un « jacuzzi » à température raisonnable qui est alimenté par une source d’eau chaude et une d’eau froide et on profite de ce moment un peu surréaliste. 


La météo étant un peu capricieuse dans la région, nous décidons après nos visites de plages de repartir vers l’ouest et de rester quelques jours dans la ville du surf, Raglan. Nous avons encore quelques jours avant de devoir remonter sur Auckland et nous souhaitons profiter du soleil un maximum. Nicolas aimerait aussi se mettre au surf et c’est une occasion parfaite ! 


Raglan nous plaît tout de suite, c’est une ville où on trouve de tout, relativement petite mais où les habitants sont très accueillants. Nicolas se réserve un cours de surf pour le lendemain. Je me dévoue pour prendre les photos et les vidéos de ses premiers essais (la température de l’air et la pluie annoncée ne me motivent pas assez pour tenter le coup). 


Son cours a lieu à 8h30 le matin, il fait 10 degrés dehors et la mer est à 15-16 degrés. Après quelques échauffements il se lance dans les vagues. Je suis étonnée, car sans problème il prend sa première vague et se met debout. Son prof le qualifie même de « Natural », surnom qui (selon Nicolas) signifie que l’élève est doué naturellement pour le sport en question… après quasiment 4 heures de cours et une dizaine de vagues surfées, Nicolas est épuisé mais convaincu par ce nouveau sport ! Pour sûr nous tenterons le coup à nouveau à Tahiti. 


Durant nos quatre jours à Raglan, nous profitons également de jouer au golf…parmi les moutons. Sur le parcours de golf, il doit y avoir pas loin de 1000 moutons qui broutent tranquillement. Dès que nous approchons normalement ils ont peur et partent. Pas très rassurant quand même de tirer dans ces conditions. La règle du golf est la suivante : si vous touchez un mouton, vous pouvez rejouer la balle sans pénalité. Le propriétaire nous a même confirmé la règle (et il était sérieux…). 


Finalement après 4 jours relax, nous décidons de remonter vers Auckland. L’arrivée en ville est difficile, il y a énormément de trafic et nous ne sommes pas à l’aise avec notre camper van. Demain, nous commencerons la visite de la ville.